Me voila devant le fait accompli ! Personne, je dis bien personne ne lit mon putain de blog ! Je peux aisément me foutre en l'air sans que quiconque ne lève le petit doigt. Personne n'a bronché alors qu'un drame était en train de se nouer. Même pas le moindre commentaire de soutien, de réconfort, disant "oh mais ne fait surtout pas ca, c'est vraiment trop bête, la vie est belle, y'a toujours une solution, dit moi ce que tu as sur le cœur, allonge toi sur le divan, parle moi, reprends du cake..."

Je m'emporte. Laisse Madeleine, laisse !

A quoi ca sert que Ducroc il se décarcasse ? Je passe quand même pas mal de temps à rédiger mes billets (qui a dit que cela ne se voyait pas ?), parfois souvent même pendant les heures de bureau, c'est dire ma hargne, ma détermination, mon envie que vive ce blog. Alors que diable ! Un effort, ne noyez pas dans l'œuf cette grande expérience littéraire. Interagissez bordel ! Ce blog est un peu votre bébé à tous (le concept du baby-sharing vient d'être inventé), votre joie de vivre, le soleil de vos nuits ...

Le département marketing me suggère de faire un lâcher de flyers depuis un hélico afin que mon blog sorte des profondeurs de l'anonymat.

Je dois avoir du sang marseillais car à vrai dire ce n’était pas le néant le plus total tel que je le dépeignait. A-I. m’a envoyé un sms étant inquiète . J’en suis touché. Tu iras loin ma fille ! Je l'ai de suite rassuré lui expliquant le subtil but de la manœuvre. « Qui s’inquiète de moi s’ouvre droit les portes du Paradis. » (Ézéchiel 25 – verset 17)