Lors de l'assemblée extraordinaire de l'autre jour nous avions décidé de saper le futur marié en tahitienne, déguisement pas trop compliqué à mettre sur pieds avec les moyens du bords dont chacun disposait. Moi c'était assez vite vu, je n'ai rien, je suis un pov' gosse ! Donc ca c'est fait, c'est plié !
En milieu d'apres midi j'ai rejoins T. afin de l'aider à confectionner une partie du déguisement de P. On s'excite à percer, scier, ouvrir des noix de coco afin de faire un soutif du plus bel effet. Le truc de malade, du fait main, du sur mesure à en faire pâlir d'envie n'importe quel grand créateur de mode. Comme notre bon gout n'a pas de limite P. juge bon de lui rajouter une noix de coco faisant office de monocouille. Je propose d'y inscrire sobrement "kiss my ball". (sans s car unibouliste !)
Bien évidement on est à la bourre, on fait tout à l'arrache, on prend encore le temps de bricoler une pancarte de fortune. Cela va être tendu d'être à l'heure pour la première activité de la soirée. En voiture Simone ! On passe récupérer P. qui ne se doutait de rien et on l'embarque à bord de ma batmobile pour une destination seule connue de nous. Qui dit travaux sur l'autoroute, dis déviation et itinéraire de délestage. Comme bien évidement je suis un conducteur pas stressé et que je connais comme ma poche tout les coins et recoins de notre belle ville je me prends le luxe de faire une boucle et de revenir sur notre point de départ. Same player
shoot again. Evidement ca jase dans voiture ! Pour me dédouaner j’incrimine es panneaux de déviation mal foutus et pas franchement très explicites. Pas grave ! On est zen ! Pour nous donner du courage, P. chante et joue du ukulélé. Mon capital stress est boosté ! J'ai des palpitations et j'hyperventile afin de ne pas tout casser autour de moi. Ca bouchonne, tout le monde se traine, on sera en retard cela ne fait aucun doute. Mais show must go on, même pas peur ! On est là pour rigoler.
Finalement ce n’est pas tant que ca la Bérézina, on finit par arriver sur le site. On se représente à la grille du parc aventure, je me renseigne auprès du planton pour connaitre l'emplacement de "l'atelier" paintball. Du paintball ? Yeah ! P. semble emballé. C'est le premier effet kisscool.
On retrouve sur place D. qui en bon stratège était largement à l’heure. M. fera sont apparition un peu plus tard. Trop fort ! Nous ne sommes même pas les derniers. Quoi que si parce que M. est hors concours, c'est une bête de compétition à lui tout seul, François Pignon puissance mille. Archétype même du gros beauf'/pov’ gars qui en prime psychote sur tout et se pose de magnifiques questions existentielles. Il mérite un billet sur mon blog rien qu'à lui tout seul.
Seul T. et D. avaient déjà fait du paintball. Baptême du feu pour les autres. Je me suis très vite mis dans le bain même si au début j'économisais mes munitions et me la jouais en mode trouillard, bien planqué de peur de prendre des billes de peinture dans la face. Sans fausse modestie je me suis super bien débrouillé, je n'ai que rarement été touché, j'ai bien maitrisé l'environnement et me suis fait plaisir. Faire la guéguerre provocante des sensations assez grisantes et mine de rien l'adrénaline monte vite.
Au bout de 10 min M. dépose les armes car il transpire trop ! Cela ne s'invente pas !
Le masque , les lunettes de protection ainsi que mon pull destiné à atténuer l'impact des projectiles me font suer comme un porc en transe. Apres une heure de combat épique je suis en nage près à tuer pour une douche !
Penser à ne jamais me reconvertir en artisan taxi ! Panneaux de déviation : le retour : on ne change pas une équipe qui gagne, rebelote, je suis les panneaux et on réalise après coup qu'on se dirige vers ... l'Allemagne. Soyons fou c'est bibi qui régale ! Un éclair de lucidité nous fait rebrousser chemin. Re jasage en règle!
Douche express chez T. On se savonne mutuellement, on se fait le cul. J'en profite pour déverser mon fiel au sujet de M. J'ai presque honte mais apparemment j'ai l'aval des autres.
P. et M. nous rejoignent. On commence à déguiser le futur marié : paréo, bermuda à fleurs, coconuts touch et perruque bleue + uku. Quelques minutes
plus tard les filles nous rejoignent escortant E. costumée en heu ..... en sorte d'Arlequin hybride affublé de la perruque des Jackson Five, un concertina en main et un panier rempli de bonbons et de capotes sous le bras. Pas mal du tout ! Le ridicule ne tue plus parait-il.
Direction le Coco Lobo afin de communier tous ensemble mes bien chers frères mes bien chères soeurs autour de tapas et de sangria. Tout se passe pour la mieux même bien au delà de mes espérances. Ca chambre de plus belle, les anecdotes cocasses fusent, des gages, des chansons et des petits jeux débiles font passer la soirée à toute vitesse. P. en showman né nous fait des blind test au uku suscitant la curiosité et l’envie de participer des tables avoisinantes.
J'avais initialement proposé qu'on se retrouve chez moi pour finir la soirée mais tout compte fait on se retrouve chez P. et E. pour jouer à la Wii. Moult et moult alcools sont proposés de manière racoleuse par nos hôtes mais la voix de la sagesse et accessoirement celle du permis à point m’incite carburer au Pulco exotique (C'te lose !) Gamer middleclass je m'essaie sans trop de succès à "Rayman contre les lapins crétins" (un nom pareil ne s'invente pas !) Mes difficultés à utiliser mes 2 mains de manières désynchronisées sont mises au grand jour ! Putain d'hémisphères cérébraux ! Je passe pour le polio de service ! Même M. atomise tout au jeu. C'est dire l'affront que je subis !
Excité comme une puce je tarde à trouver le sommeil. Le réveil s'annonce dors et deja difficile !