Ne tournons pas autour du pot, je n’ai pas envie de retourner bosser. Jusque là rien de franchement surprenant de la part d’un salarié ancré de plein pied dans ses vacances. J’ai vite pris gout à la dolche vita (hé oui je parle aussi italien à mes heures !)

Sauf que j’ai l’impression que le mal est plus profond que cela. Je souffre de démotivation chronique et peut être aussi d’un manque de confiance en moi. A cela s’ajoute le fameux catch 22 (hé oui je parle aussi anglais !). Je ne suis pas augmenté, du coup je ne fous rien et cela a pour conséquence directe que je ne suis pas augmenté ! Le serpent se mord la queue. C’est souple un serpent, ca laisse rêveur ! Je vais essayer de tout de suite reprendre le bon pli, la brebis égarée va se remettre dans le droit chemin et être productif et compétant au possible. Objectif : bosser, faire des heures, arriver pas trop tard et/ou partir tard afin de capitaliser des jours de récup ! J’y ai pris gout. Plus sérieusement il va falloir que je me sorte les doigts et que je redresse la barre et que je reparte sur une nouvelle dynamique. J’attends avec impatience les entretiens annuels d’évaluation histoire de savoir un peu mieux ou j’en suis et vers quoi je peux me diriger.

Le film du jour : j’aurais peut-être une agréable surprise en regagnant mon bureau la semaine prochaine en voyant fièrement trôner un joli papier administratif disant que mon salaire de misère a été revu à la hausse. C’est mon coté ouvrier du BTP qui ressort, la construction de châteaux en Espagne cela me connaît !