Ca va pas, bah si ça va, quoi que non ça va pas tant que ça, oh tout bien réfléchi ça va quand même super bien, pourtant, mais en fait ....

Voici l'état instable dans lequel je suis ces derniers temps. Un rien me désole, un rien me console, me rassure. C'est graveur docteur ? Suis-je normal ? Je parlerais sans doute une prochaine fois de ces futilités qui embellissent ou me pourrissent l'existence.

J'aime m'entendre dire que j'essaie de prendre la vie telle quelle se présente et que je fais tout pour ne pas me la compliquer. Si si ! C'est bien moi qui ose avancer de pareils arguments. Fini les situations alambiquées, les cas de figures insurmontables, les profils "space". J'en ai soupé. Facile à dire, bienvenue au royaume des grandes gueules. En ce moment je suis forcé de constater que j'ai souvent tendance à me tirer une balle dans le pied ou d'enfoncer des portes grandes ouvertes. C'est selon.

En voyant les "autres" je me rassure, je me dis que ma vie n'est pas si mal voire même plus. Il manque juste ce petit plus, l'étincelle, l'instant magique, l'ax + b ... Avant de m'endormir, en parfait petit Padawan je songe souvent à mon avenir, au chemin parcouru, à ce qu'il me reste à accomplir. Je me compare à machin(e), à bidule, à truc muche et j'essaie de savoir si ma vie est mieux que la leur, je jauge mon état de bonheur, d'épanouissement, savoir si je suis dans les clous par rapport à la normalité ambiante.

Sans me la jouer mec blasé, peu pour ne pas dire aucun couples de mon entourage me font franchement saliver d'envie ou crever de jalousie. Et ça c'est plutôt bon signe.