Blogue à part

Concaténation de tout ce qui c’est passé les derniers jours au sujet de ma vie de Bohème de pacotille.

Y’a pas à dire quand je décide d’être « sage » les journées sont chiantes à souhait. Mais en contre partie j’ai le temps de faire de plein de trucs bien nazes qui avant me barbaient.

Avant ? Avant qui ? Avant quoi ?

Sans rentrer trop dans les détails et sans vouloir mettre la charrue avant les bœufs, je suis à nouveau avec quelqu’un. J’ai besoin de laisser passer du temps afin de savoir à quel destin peut être voué notre relation. Pour l’instant j’alterne euphorie et questionnement. Je me dis que c’est génial et qu’on va partager plein de choses puis 10 min après je me demande si je ne suis pas en train de perdre mon temps. Des mecs compliqués comme moi on en fait plus ! Et c’est tant mieux d’ailleurs.

Mon intention n’est pas de ranger dans des cases et donner une évaluation à chacune de mes rencontres ou des mes petits flirt (à manches longues). Mais j’ai inconsciemment toujours un référentiel ou un barème en arrière plan. Je suis tenté de comparer, de même dire que tels ou tels cas de figure me convient d’avantage et qu’on est sur ma bonne voie. Par exemple ce coup ci : miss F. habite à distance convenable (pas au bout du monde, ni dans la pampa), donc pas de soucis majeur qu’on se voit, elle semble ne pas être fauchée comme les blés, est féminine, prends soin d’elle, douce, sensible, tactile. Mais c’est génial ! Ou est le hic alors ? Ah oui en plus elle a fait de brillantes études mais le problème c’est que cela ne se ressent pas quand elle parle (sic !) et par moment je m’ennuie sévère ! Au début je pensais qu’elle avait un BEP, tant sa manière d’écrire était laborieuse, des fautes d’orthographes à la pelle. J’ai fait un bond en apprenant qu’elle a un DESS en poche, qui plus est mention TB. Ca calme !

L’essentiel n’est pas là. C’est reparti ! Tout à recommencer, tout à raconter à nouveau mais c’est avec plaisir que j’aime me dévoiler. Même si j’ai été assez évasif sur ma vie sentimentale plus ou moins débridée.

Ah que c’est bon d’être lové dans les bras de l’autre, de se caresser, de se bisouter ! Mais après ? En plus par moment je ne pige pas du tout son sens de l’humour et à maintes reprises j’ai tout pris au premier degré. Ach hu-mour ! Il fallait rire ! Ok ok je note ! Prévenez moi ! Faites un truc ! Au signal lumineux : humour !

Je suis content qu’on soit ensemble, je rigole (des fois), j’essaie d’apporter de l’eau au moulin en livrant anecdotes, petites histoires sur ma vie, mes gouts. Mais l’impact reste mesuré, du coup je me dit que cela ne présage rien de bon. C’est horrible à dire mais je sais déjà que cela se sera pas la femme de ma vie, du moins pas de la façon dont c’est parti. J’hésite même à lui parler du repas d’après concert prévu avec les conjoints de peur d’avoir à faire les présentations et qu’une semaine âpres cela soit râpé. J’attends de mieux la connaître avant la jeter dans le grand bain et de la mêler à mes quelques ami(e)s.

Une semaine chrono âpres le premier baiser on jette les armes. C’est elle qui initie la rupture et de cette façon me mâche le boulot et me retire une épine du pied. C’est un echec c’est sur, j'en tire une partie des responsabilités. Je n’ai vraiment pas la carrure du prince charmant qu’elle désire ardemment rencontrer. Je ne suis qu’une simili ballerine dansant avec une finesse de mammouth. Tout mes (jolis) défauts ont du être mis sous les feux de la rampe et elle s’est pris tout une rafale de mes pires tares dans la tronche.

Si quelquefois tu te sens petit, inutile, démoralisé ou dépressif, n'oublies jamais que tu as été un jour le plus rapide et le meilleur spermatozoïde de ta bande...

Comme tout n’est pas catastrophique j’ai quand même tiré des enseignements de cette éphémère amourette : dire « suce-moi » c’est moyen moins ! ; une tv plasma de 107 cm ca jette ; Ikea, je persiste et signe, c’est nul ; les petites poitrines c’est désespérant !

Au boulot je suis facilement stressé et pas franchement autonome c’est de notoriété publique mais j’estime malgré tout être posé et plein de bonne volonté.

Ces derniers jours je les ai notamment consacrés à rédiger une jolie procédure destinée à être diffusée dans tous les organismes en France. Un chef de projet chapote le truc, je l’ai eu deux fois en ligne et cela c’est à peu prés bien passé.

Je rédige, je relis, je supprime, j’améliore, je fais de jolies copies d’écran… Ma doc fait son petit bonhomme de chemin, elle évolue, la version 1.3 voit le jour. Je la diffuse à titre d’info à un collègue, qui l’envoie au chef de projet également pour info.

Evidement cela ne lui convient pas ! Bonjour le retour de manivelle. Je reçois un mail salé m’expliquant ce que JE dois faire, quelles sont les orientations, la mise en forme. C’est tout juste s’il ne précise pas quelle taille de police je dois utiliser. En gros si j’ai bien compris je dois me plier aux exigences strictes de ce connard ! Hé merde ! Mais toi qui est si malin et qui a réponse à tout pourquoi tu ne te la coltinerais pas tout simplement ? Pas la peine que je me casse le cul vu que tout esprit d’initiative est tué dans l’œuf.

Le bouquet est qu’il s’est permit de commenter de manière ultra scolaire ma procédure, avec des réflexions pas franchement fondées et des remarques sorties du contexte. Alors là j’enrage ! Incroyable ! Personne ne m’a jamais fait ca ! Même du temps de mes études, même quand j’avais eu un 3 en philo ! Les donneurs de leçons, un peu de tact et de professionnalisme.

Du coup je fais suivre l’incident diplomatique à ma mini hiérarchie. Je leur explique que y’a de l’abus et que c’est over relou ! On m’approuve, ca monte en mayonnaise ! Excellent ! Ca va ruer dans les brancards ! Faites l’amour, pas la guerre ! Moi de toutes façons je m’en tapote allégrement les couilles, je suis en congés à partir de ce soir ! Apres moi le déluge !

Un peu dans le gaz ce matin, pas franchement l'œil alerte, au volant de ma batmobile je me rends au boulot. La circulation est très dense, je fends la brume, l'autoradio lit les même mp3 depuis bientôt un mois. Par flemme de changer de cd je commence à la longue à être incollable sur presque tout les titres.

Soudain une question traverse mon esprit vaporeux : quelle chanson j'aimerais bien que l'on diffuse lors de mon enterrement ? En voila une question qu'elle est bonne ! Me demandez pas pourquoi j'en arrive à penser à cela . Sans trop réfléchir "je t'en remets au vent" met vient à l'esprit, une chanson de H.F Thiefaine.

D'avoir voulu vivre avec moi
T'as gâché deux ans de ta vie
Deux ans suspendus à ta croix
A veiller sur mes insomnies
Pourtant toi tu as tout donné
Et tout le meilleur de toi-même
A moi qui ai tout su garder
Toujours replié sur moi-même

Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent

Pourquoi ? Aucune idée ! Le texte, la sonorité, la symbolique, la sobriété musicale font que j'adore. Cependant je ne suis pas persuadé que cela soit une chanson particulièrement "funeral-friendly". Mais c'est tout de même mieux que "la bite à Dudule" ou "le petit bonhomme en mousse". Et puis bah merde je suis mort, alors bordel exécutez mes dernières volontés. Apres vous serez libre de répandre votre bile et de pisser sur ma tombe. Je vois d'ici la foule s'interroger du pourquoi du comment d'une pareille chanson, se demandant s'il y a un message caché derrière. Mon coté mystérieux perdurera et j'emporterais mes secrets dans la tombe. Pfff la gueule des secrets !

Une des scènes du film "3 couleurs : blanc " issu de la trilogie de Krzysztof Kieslowski montre le stratagème d'un homme mettant en scène sa mort. Ce brave monsieur se permettra même le luxe d'être présent à son propre enterrement. C'est en pensant à ce film que le délire un brin maso de pouvoir assister à mes funérailles a envahi mon esprit. Voir qui sera présent sur les bancs de l'église, qu'est-ce qu'on dira de moi, qui déposera une larme, qui fondera en sanglots, comment le prêtre brodera autour de ma vie disant que j'étais un mec formidable et profondément bon (ou pas). Le plus jubilatoire sera d'entendre les ragots , les moqueries à demi voix, les bruits de couloir et découvrir la véritable vision des autres autour de ma personne.

Si demain je me pète la gueule en trébuchant sur une lampe à huile et qu'un génie en sort, je lui en toucherais un mot afin de savoir si mon projet est dans ses cordes. Le potentiel des génies à fortement régressé ces dernières années, il ne faut plus trop leur en demander. Hé oui ma brave dame de mon temps c'était pas comme ça ! Le monde évolue, les génies, même eux ne sont pas en reste.

Les deux collègues qui partagent mon bureau sont formidables, tellement formidables ! C'est d'ailleurs bien pour cela qu'on ne restera probablement que collègues et que ce n'est pas demain la veille qu'on parlera cul et biture.

En face de moi R., jeune trentenaire, très compétant et disponible. Malheureusement nos echanges se limite au domaine professionnel faute de partager les mêmes gouts. Nous n'avons pas la même vision de la vie, la même conception de l'argent, de la société, du petit monde qui nous entoure. Autre incompatibilité de taille : l'humour ; j'ai parfois de la peine pour lui lorsqu'il essaie d'en faire et que cela retombe lamentablement à plat.

Qu'avons nous en commun ?  : la musique ? bah nom même pas, pourtant je ratisse assez large. Le cinéma ? Ah bah non encore raté ! Le sexe, le pognon, le pouvoir ? Re re raté ! Tant bien que mal on arrive quand même à parler un peu autour de sujets bateau comme les bagnoles, le trafic autoroutier et quelques autres thèmes cosmiques improbables. Seule ma future ex coiffeuse arrive à faire pire !

Malgré mon coté médisant à ton égard sache que je t'apprécie bien, ta rigueur professionnelle d'honore. J'ai de nombreuses fois été content de pouvoir te solliciter, te déranger même pendant tes congés afin me sortir une épine du pied.

A ma droite, A., 24 ans, beau gosse, l'œil vif, le cheveu ras, cultivé et sportif accompli. Tellement accompli que parfois je me demande si pour lui la notion de travail n'est pas une sinistre farce tant la rigueur professionnelle est reléguée aux oubliettes. T'es jeune, tu vis ta vie ! T'as raison grand, ne t'intéresse à rien, ne viens surtout pas te renseigner si on a besoin d'aide. Je le suspecte d'être à l'affut du marché de l'emploi et dès que l'occasion se présentera il ira voir ailleurs. Méfie toi, ailleurs tu risques de devoir bosser ! Il à l'impression que R. joue son petit chef, que ses projets ne sont pas intéressants, donc du coup il boude !Oui oui il boude ! Rhooo le vilain boudeur ! Selon les dires de R. il joue à Tetris ! Oui oui Tetris, quel culot ! Même moi je n'aurais pas osé. Une thérapie à base d'empilage de briques, mouais pourquoi pas !

Pour ma part je n'peux pas, je n'sais pas et je reste planté là, en porte à faux , à tenter de ménager la chèvre et le chou en clamant bien haut que tout le monde il est beau, il est gentil.

Antonin Dvorak, ô toi grande carcasse, si jamais dans ta boite six pieds sous terre tu entends une effluve de notes ressemblant vaguement à ta symphonie n°9, promets moi de garder ton calme, de ne pas te retourner, inutile de griffer le couvercle de ta dernière demeure et de me maudire à tout jamais.

Mes acolytes musiciens et moi même allons tout à l’heure tenter de faire bonne figure en ne massacrant pas trop ta putain de symphonie "du nouveau monde" qui déchire grave sa race.

L’exercice s’avère périlleux mais à cœur vaillant rien d’impossible. Et puis à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Dont acte

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui je ne vais pas parler de moi, de ma vie chaotique et décousue. Le coté mégalo et imbu de ma personne va rester sagement au vestiaire. Je vais parler d’un truc que personne mais alors personne n’aura l’idée de narrer : la grève reconductible dans les transports en commun notamment.

Pour simplifier à outrance, le gouvernement prévoit la suppression des régimes spéciaux. En clair fini, terminé les régimes 100% choux, 100% ananas, les régimes ultra-protéinés, la méthode pomme + rail de coke … On me signale dans l’oreillette qu’en fait non, il ne s’agit pas de ca ! Je mélange mes fiches. L’habile manœuvre consiste à mettre sur un même pied d’égalité tous les travailleurs ou presque en leur imposant x années à cotiser avant de pouvoir partir au soleil et se faire dorer la pilule. Quelle belle vision ! Tous logés à la même enseigne. Bah sauf que ces fameux travailleurs de ces dit régimes spéciaux avaient la possibilité de partir en retraite 5, 10 ans avant le pékin moyen. Du coup ils râlent, ils manifestent, ils éructent, ils ne veulent pas qu’on touche au grisbi !

Dans l’absolu je peux comprendre leur mécontentement. Paf ! Se prendre dans les dents une rallonge de 5 ans de turbin a de quoi déstabiliser même le plus gentil des koalas sous valium. Cependant les temps changent et il faut être un brin progressiste et admettre que les privilèges vieux d’un siècle n’ont plus lieu d’être.

Oui je sais on n’est pas au comptoir du café du commerce, je caricature, je parle sans savoir, mais là vraiment faut pas déconner ! Ils exabusent ! Et pour couronner le tout demain c'est la sortie du Beaujolais nouveau ! La pire arnaque commerciale après la Saint-Valentin et la fête des mères.

Marcel la même chose !

Des défauts j’en ai, ça c’est sur, comme tous le monde d’ailleurs, j’en suis conscient. Là n’est pas la question. En vrac je citerais les monuments suivants : borné, indécis, jaloux, rancunier, calculateur. Joli tableau, quelques jolis boulets bien lourds à trimballer ! Evidement lors des entretiens d’embauche je clame que je le meilleur du monde et que mon seul défaut être d’être trop bon avec mes proches !

Comme cette liste n’est pas encore assez conséquente, autant corser un peu la note. J’ai appris il y peu que j’étais imbu de ma personne. Oui oui ! Alors là ! Non ! Tout mais pas ca ! Je m’inscris en faux, je veux bien assumer les pires tares du monde mais dire que j’ai un égo surdimensionné alors là faut pas pousser mamie dans les orties !

Le personne en question, appelons là A. n’a surement pas su saisir toutes les subtilités de mon être, mon humour de salle de bain et ma répartie de porc-épic. J’aime en faire des tonnes, me la raconter pour de faux, être persuadé pendant un instant que je suis quelqu’un d’exceptionnel, participer activement une conversation enflammée, réagir, sortir de mes gonds quand on me sort des énormités…

Mais qu’on ne vienne pas me dire que je suis imbu de ma personne, vaniteux et que je ne laisse pas finir l’autre. Jusqu'à présent je n’ai pas chopé le melon, même si je l’avoue j’ai du retirer la semelle de mes pompes pour être à l’aise. Monsieur Merrell je vous déteste !

Je peux aussi me la jouer deux de tension, encepahlogramme plat si la conversation me barbe et que je ne vois pas une lueur d’intelligence ou de repartie en face.

Alors ? Choisi ton camp !

Touché, mais pas coulé, je continue de plus belle à rencontrer du monde. Jean-Claude Dus attitude !

L’élue du jour est A, haut-rhinoise de son état, de passage à Strasbourg pour aller à … Ikea. C’est de notoriété publique, l’échoppe suédoise a l’écrasant monopole du bon gout et de l’innovation. Du coup aucune autre alternative n’est possible. The place to be ! Nan vraiment ! Je ne vois que ce magasin pour faire ces achats ! Des meubles moches et pourris en kit, personne d’autre ne vend ca ! Le déplacement est donc totalement justifié. Ah j’vous jure !

Comme je suis bon prince et que le sens de l’hospitalité est inscrit dans mes gènes je lui propose donc de passer chez moi après ses emplettes de la journée. Malgré mes explications digne du meilleur guide, elle pèche un peu sur la finition n’arrivant pas à trouver l’entrée de la résidence. Le boulet ! Pas grave, j’arrive à sa rencontre, je vais l’intercepter dans la rue. Ah bah si finalement elle a trouvé, j’ai l’air un peu con malgré tout à jouer les grooms.

La première prise de connaissance est comment dire heu … nicotineuse. Berk, elle pue la clope à 100 mètres . Comme la bienséance le suggère je m’abstiens de lui vomir dessus !

La suite est plus conventionnelle, on prend un verre, on papote. Elle examine sous toute les coutures mon appart, fait des remarques, des critiques dont j’ai un peu de mal à cerner si c’est du 1er degré ou de l’ironie subtile. Elle trifouille tout ce qui peut pris en main (sauf ma b…), et ca y va de son jugement sur tout, pourquoi ci pourquoi ca. Mais bordel si cela ne te plait pas mais casse toi, pour te faire gagner du temps je peux même te balancer par le balcon si tu préfères.

Comme je ne me laisse pas faire si facilement j’en profite également pour lui balancer quelques petites piques, le coté peu futé d’avoir mi un pantalon blanc pour arpenter les allées chez Ikea et trimballer des cartons. Hé oui ma grande ton fut’ est sale ! La minute vestimentaire aura tout à l’heure son importance.

On parle, elle trifouille mes cd, elle réfléchi pendant une plombe lequel mettre, on re parle, on s’effleure gentiment.

Elle me propose de la suivre dans un bar gay ou elle a rdv tout à l’heure avec des potes homo. Ok j’ai besoin d’être rassuré, de savoir si je plais mais me faire un mec n’est pas à l’ordre du jour. Mon excès de joie peu débordant lui signifie que pour moi c’est mort et que je vais me morfondre chez moi comme un rat mort une fois son départ.

Face aux questions trop conceptuelles de sa part notament « pour quelle raison vis-tu ? » je commence à gesticuler dans tous les sens, je tape des pieds, ma tête tournicote dans tous les sens jusqu'à fixer l’entre jambe de son pantalon. Me demandez pas pourquoi. Hé oui je suis très souple, mon corps de rêve me permet d’adopter de telles postures sans sourciller et en conservant une grâce naturelle ! Hé là soudain je vois ... oh la jolie marée rouge, sur son pantalon blanc de chez blanc ! Certes ce n’était pas l’Amoco Cadiz entrain de sombrer mais plutôt une frêle chaloupe qui aurait percé son réservoir. Tel un scientifique dans son labo, je lui dois de lui faire partager d'urgence ma grande découverte !

Hé là ! Grand moment de solitude ! Elle empoigne son sac à main et file aux toilettes. Sacrée nana ! Après toutes ces péripéties A. aura du mal à reprendre une conversation normale, trop confuse, honteuse et gênée. Mon enfant ce n’est pas bien grave. Ne trouvant pas de trou de souris pour se cacher elle décide de lever le voile … périodique !

Allez oust ! File ! De toutes façons c’était mort !

Je vais pouvoir mettre temporairement au placard mon sujet de grogne récurant : ma promotion. Parce que oui, Alleluia, Mazeltov, cette fois elle est bien là. Ouf ! Enfin ! Pas trop tôt ! Il valait mieux par ce que sinon je crois que j’aurais fini par pèter un câble.

Du coup je suis bien évidement content, soulagé et tout et tout. Mais ce n’est cependant pas la joie des grands jours car j’ai du patienter pendant un (trop) long moment avant que ma hiérarchie juge bon que je mérite un meilleur salaire. Conséquence directe, la mention « débutant » va disparaitre de ma fiche de paie. Au bout de 5 ans c’était quand même un comble, presque un affront.

J’attends de voir la répercussion financière effective sur ma prochaine fiche de paie, histoire de savoir si je dois faire des bonds de joie digne du Marsupilami ou simplement sautiller comme un poulpe sous perfusion. Je sais, le poulpe ne saute guère, mais je voulais un animal peu vif et apathique .

Comme l’attribution des promotions dans ma boite se fait bien évident au mérite mon jeune collègue qui dessine notamment sa maison pendant les heures de boulot a aussi grimpé d’un cran. Y’a des coups de boule qui se perdent. Son deuxième dan de judo refreine bizarrement un peu mes ardeurs.

Il ne faut pas être médisant. Happy face ! Me voilà regonflé à bloc pour facilement une semaine.

Fini de buller, oubliées les heures de sommeil prolongé, exitle coté je me soucie de rien.

Mon doux rêve se termine, direction le boulot et toutes ses joies innées. Me voici de retour, le fils prodige, chéri de tous est ici. Les femmes, le minou humide, se jettent en liesse entre mes cuisses. Du pur bonheur en poudre, en gel, ou même en dosettes. De bonne guerre puisque je leurs procure un bien fou.

Seulement tout ceci ne s'est point déroulé comme je le désire puisque mon chef c'est empressé de me gronder copieusement dès que mes fesses furent posées sur mon siège. Hé bordel ! Reste zen mon petit ! Respire ! Libère tes voies !

En voici un billet d'humeur bien mystérieux de mon cru me direz vous. Le seul mérite que j'en tire est celui de ne point utiliser le symbole interdit. *

(*) NDLR : le "a"

Sms à la « Hélène et les garçons » de la part de M-L pour me dire notamment qu’elle n’accroche pas assez avec moi. Nan ? Sans blague ? Et moi donc ? Au vu de son message glacial sans la moindre petite formule de politesse j’ai décidé de ne même pas lui répondre. Qui ne dit mot consent.

Who’s next ?

Je me réjouissais de passer quelques jours chez mes parents, dans la famille. Cela faisait un bail qu’il ne m’avait plus vu en « vrai ».

Mais la joie fut de courte durée, la déconfiture ça dégouline ! En effet pour des broutilles je m’engueulle avec ma mère, on monte tout les deux dans les tours et l’ambiance est plombée. Le ton est donné ! Va y avoir du sport ! Je sens que je ne vais pas m’éterniser ici.

Office à l’église puis recueillement sur les tombes, le tout teinté d’un gout amer tenace au vu des évènements qui ont eu lieu cette année et qui ont touché notre famille.

Sans transition, la saison 2 de prison break n’est plus que de l’histoire ancienne, j’ai avalé d’une traite les derniers épisodes. Vivement la suite, en espérant toutefois que les rebondissements soient moins rocambolesques et que les scénaristes n’usent pas de ficèles capilotractées à outrance.