Me croyant naïvement à l'abri en mangeant on ne peut plus équilibré (légumes et fruits à gogo) à la cantine je dois me résoudre à l'idée que cela ne suffit manifestement pas à compenser toute la malbouffe que je m'envoie le reste du temps. Le constat est là, mon corps en pâtis et j'ai peur de remonter sur la balance par crainte que celle ci me traite de tout les noms. << Alors connard comme ça tu t'enfiles des tortillas goût Chili et des rochers Suchard ?! >>

Du sport j'en ai quasiment plus fait depuis la nouvelle année si ce n'est quelques grandes ballades et un peu de basket d'ailleurs fort laborieux. Au bout d'une heure je suis à l'agonie, inerte, sans le moindre punch avec l'explosivité d'une limace en phase terminale. Rien de bien glorieux.

J'arrive encore à me regarder dans la glace, manquerait plus que ça ! Mais il va falloir dare dare que je perde mes kilos disgracieux. F. se montre tolérante, peut-être trop d'ailleurs face à mon léger embonpoint. . Du coup je me dis que tout est acquis et qu'elle "m'aime" tel que je suis. Fatale erreur ! Allez gros ! Prends toi en main, bouge ta graisse, surveille ta ligne.

Signé le sac amorphe et adipeux.