Blogue à part

Aujourd'hui nous allons (enfin surtout moi) aborder un thème ma foi grave et sérieux : la dyslexie.

A l'instar de Denver le dinosaure, mon ami mais bien plus encore, mon ami Wikipédia me propose la définition suivante : "La dyslexie est un trouble spécifique et durable affectant l'identification des mots écrits. Il existe des dyslexies acquises, appelées aussi alexies (elles font suite à des lésions connues du système nerveux), et des dyslexies développementales observées chez l'enfant. Un dysfonctionnement auditif est l'une des premières pistes à explorer. La dyslexie entraîne des troubles de l'écriture : on parle d'agraphie dans les dyslexies acquises, ou de dysgraphie et de dysorthographie dans la dyslexie développementale"

Le décor est planté. Aie !

Une question me tarabuste donc : les spécimens que j'ai côtoyé (homme et femme confondus, pas de sexisme primaire) souffraient-ils d'une forme de dyslexie légère ou étaient-ils tout bonnement des ignorants ?

Est-ce grave docteur de dire :

"une nuisette au lieu d'une musette" (sic !)
"une murène au lieu d'une musaraigne" (re sic !)
"une voiture cambrioler au lieu d'une voiture cabriolet" (re re sic !)

Intervertir des mots passe encore, mais ne pas se rendre compte qu'il y a une coquille digne d'un oeuf d'autruche nourrie aux grains me laisse perplexe.

Bonus d'actualité : confondre Henri Salvador avec Garcimore ( triple sic !)

Je balance, je dénonce sans scrupule et sans discernement mais moi aussi un jour je me suis vautré, j'ai confondu Holly Hunter avec Jolie Foster. Nul n'est parfait. Mais à ma décharge, les rimes des prénoms et des noms sont rigoureusement identiques.

Dois-je balayer devant ma porte en me disant qu'après tout ma place est dans le même sac ou au contraire alerter l'OMS ?

Des mois que je ne me suis pas plaint de mon état de santé ? Pas la moindre maladie ou bobo, réels ou profondément imaginaires à signaler. Cela ne pouvait plus durer. Ce matin vers 6h15 la Grande Faucheuse a prodigué sur ma personne une tentative d'extraction du monde des vivants. Une bien pompeuse phrase pour dire que j'étais victime d'un mal de ventre tenace. Oh hé pas n'importe quel mal de ventre, mais la version de luxe avec son supplément de frissons, de vertiges, de crampes, d'allers et venues vers les toilettes. Les signes avant coureur d'une bonne gastro des familles.

Apres moult levers/recouchers, je décide quand même de bouger ma carcasse et d'aller bosser. Les premières heures furent pénibles, j'étais complètement dans le cosmos, l'esprit embrumé, d'une humeur exécrable. Grâce à la fée Paracétamol j'ai un repris du poil de la bête. Pas d'alerte notable, pas d'accident de caleçon !

Au final les maux annoncés n'ont pas été très virulents et se sont plutôt vite estompés. Pouf ! Disparue ! Ce n'était pas une fidèle gastro !

Apres avoir échappé plusieurs fois à la mort, du moins c'est ce que mon abruti de cerveau pensait, me voila à présent (provisoirement) sauvé. Tel le Phénix aux pieds d'argile que je suis, je renais de mes cendres . Ces derniers jours pas de douleurs, de picotements, de tendinite, de bobos par ici par là. J'en conclu que la mécanique n'est pas trop grippée et que je suis apte au service.

Le point positif c'est que je suis tout de même conscient que j'ai tendance à m'inquiéter pour un rien. Dès que mon petit corps à un comportement ou une réaction inhabituelle j'ai tendance à y voir malice et me dire que ma dernière heure a sonné. Cela s'appelle de l'hypocondrie. Avec le recul j'ai aussi pris conscience qu'un final ce n'était que des tout petits rien qui se sont résorbés d'eux même à force d'un peu de patience.

Paradoxalement quand j'avais une vie bien plus à la dure notamment lors de mon service militaire ou lorsque j'étais jardinier je n'ai quasiment jamais eu l'impression d'être mal en point, bien au contraire j'étais plutôt en pleine forme malgré le froid, la pluie, la fatigue, la boue, les rats, les balles qui fusent, la mitraille, le typhus et les gaz moutarde. Rien que le grand air pour faire de vous un homme...ou pas !

Je faisais presque le fier en disant que ma carrière de pilote de chasse n’était pas compromise et que mon nom chez les scouts était ‘œil de lynx’. Et bin je dois dire que je vais sans doute devoir bientôt rentrer dans le rang. J’ai de fortes présomptions d’avoir besoin de lunettes (les oeils qui "tiltent" par moment, légers maux de tete...). Un rdv chez l’ophtalmo d’ici un petit mois confirmera cela. Je suis psychologiquement prêt, bienvenue au club !

Changement d'année oblige je n'ai pas dérogé à la règle de prendre de bonnes résolutions. Parmi elles celle ce perdre quelques kilos. Bizarrement cette résolution figurais déjà au menu de l’année 2006, 2005, …. ! Mais néanmoins là je suis assez motivé, j’essaie de faire un minimum gaffe sur ce que j’ingurgite, j’ai supprimé l’alcool (et je vais bien !), les cochonneries ultra caloriques, les sodas. Cependant les résultats comptables restent timides. Mais à force de persévérance et d’abnégation cella devrait payer ! (ha-ha) Pour l’instant mon meilleur score est de 70.3 kg le matin tout nu et accessoirement pas tout bronzé !

Prochaine étape quand la météo aura fini de se moquer de moi, prendre le vélo pour aller bosser. Par contre le « cas » du volley reste plus délicat, cela fait un bail que je n’y ai plus mis les pieds. Certaines tronches ne me manque pas tant que ça et réciproquement je ne dois pas manquer à grand monde. Voilà pour la minute calimeroesque . C’est trop trop pinzuste !

C'est bien la première fois que je me réjouis à l'idée d'avoir échoué à un examen.

Grand "ouf" de soulagement, même si la méthode Coué à grand renfort de probabilités et de théories fumeuses m'a permis de passer des nuits relativement sereines.

Dont acte