La scène se passe au Canada, sans doute même au Québec. La coiffeuse à qui j'ai demandé dans la langue de Molière si elle avait le temps de me couper les tifs n'a pas sourcillé. Cela prouve qu'on a du se comprendre. Très important d'avoir toujours une coup de cheveux irréprochable à tous moments ! Malheureusement la brave dame est overbookée , il fallait prendre rendez-vous mon bon Monsieur ! Tant pis, je continue d'errer dans la ville à la recherche d'un autre salon de coiffure.

Par je ne sais trop quel cheminement je me retrouve au sommet d'une sorte de pylône, un genre de haute tourelle en bois. Je suis coincé, bloqué, tétanisé sur l'échelle incapable de descendre. En regardant le vide sous mes pieds mon bel appareil photo reflex argentique m'échappe. Patatra ! Fais chier ! Heureusement surgit de je ne sais ou... Clint Eastwood afin me dégager de mon perchoir fort inconfortable. Le Clint qui vient me sauver est jeune, barbu et affublé d'un poncho, tout droit sorti d’un western spaghetti.

Me voila à présent sur le plancher des vaches. Pas plus surpris que ca d'avoir été secouru par une star, je me remets de mes émotions au comptoir d'un bar sur des tabourets en cuir en discutant avec les autochtones. Finalement mon appareil photo n'a pas grand chose, il fait juste du bruit quand je le secoue !

That's all folks