Blogue à part

Comment rendre une journée ordinaire en journée un tout petit peu moins ordinaire.

Panique à bord ! Je ne retrouve plus mon chargeur de batteries pour l’appareil photo numérique. J’ai pourtant cherché et recherché dans tout les recoins possibles de l’appart, vérifié que les sacs étaient bien vides mais sans succès. Apres avoir éliminés les endroits probables et logiques ou peut se cacher mon tant désiré chargeur j’ai commencé à attaquer les coins les plus improbables : les placards et tiroirs de la cuisine par ex. Par manque de lucidité, la tête ailleurs j’ai peut-être malencontreusement bazardé ce fameux bidule en un lieu inapproprié.

Mais non ! Je fais choux blanc. J’essaie de rejouer le film du préparatif de mes sacs de mon retour de vacances. Je suis quasi persuadé que je n’ai pas oublié mon chargeur dans la chambre à Chamonix. J’appelle néanmoins le centre avant d’en avoir le cœur net. Mercredi c’est fermé ! Pan dans les dents !

Je ne peux pas rester comme ca, face à un tel affront. Il faut que je trouve une solution et vite. Avec un peu de recul je me dis que prendre des décisions hâtives ne sont pas ce qu’il y a de plus judicieux. Je n’ai plus de chargeur, et bien qu’à cela ne tienne ! Je vais en acheter un autre. J’appelle Darty (le contrat de confiance toussa !) afin de savoir s’ils ont ce que je désire. Yeah bingo ! Ils ont apparemment l’objet de mes doléances même si ce n’est pas l’équivalent de l’original. Peu importe ! J’arrive, je débarque, je baragouine tant bien que mal un truc au vendeur qui peine à me comprendre. Ce n’est pas de sa faute je m’exprime comme une quiche j’en suis conscient, j’en ai presque peur. Le produit qu’on m’a annoncé au téléphone n’est pas dispo mais j’ai la possibilité de commander le chargeur d’origine pour la modique somme de 87€ ! Y’en a qui se font pas chier ! Salauds de capitalistes ! Cela ne me refroidit pas pour autant, j’suis un ouf dans ma tete ! De toutes façons je n’ai guère le choix il va bien falloir que j’arrive à recharger mes accus par un moyen ou un autre. Je commande le produit et … je paie l’intégralité. Je recevrais à domicile d’ici 15 jours l’objet qui me fait tant defaut.

Demain je vais surement aller faire une ballade avec V. Je me demande si je vais prendre mes chaussures de rando ou si de simples basket sont nécessaires. Et là je tilte, la connexion neuronale s’opère, allo Houston on vous reçoit ! Je sors le sachet qui contient mes pompes et je découvre avec émotion ce satané chargeur coincé au milieu ! Youpiiii ! Petits bonds de joie. Du coup je me sens un peu bête (c’est un euphémisme) d’avoir remué ciel et terre pour m’en procurer un autre. Je retourne chez Darty, la voiture à force connaît le chemin et j’annule ma commande, on me rembourse. J’en profite pour faire un crochet à la médiathèque afin d’avoir moins l’impression de perdre mon temps et de gaspiller du carburant. Je suis dans un bon jour, la médiathèque est … fermée ! Baisés comptez vous !

La prochaine fois que j’égarerais quoi que ce soit mon premier reflexe sera d’avant tout allez vérifier si l’objet en question n’est pas niché dans une paire de pompe ! L’histoire se répète ! Je n’ai pas su tirer les enseignements du passé.

Apres coup cette micro péripétie me fait sourire mais je m’en veux un peu de n’avoir pas pris les décisions qu’ils faillaient. Mon coté borné, ‘je veux tout tout de suite’ a pris le dessus. Mais sans cela j’aurais passé une journée encore plus calme, un soupçon de piment dans une journée trop tranquille ne peut pas faire de mal.

J’ai fait une nouvelle fois connaissance avec le répondeur de R., la fameuse R. Dernier coup d’essai si après cela elle ne se manifeste pas je considérais que l’idée qu’on se revoit est définitivement passée aux oubliettes. Je ne vais pas éternellement la relancer, lui montrer que je suis faible, que j’ai un soupçon de sentiments ….

Le pire c’est que je ne garde d’elle qu’un souvenir moyen plus d’une fille fumeuse, un peu nunuche par moments et dont l’acteur préféré est Nicolas Cage ! Mais mon subconscient m’incite malgré tout à essayer de la revoir. Bizarre n’est-ce pas ? Va savoir Charles !