Blogue à part

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Que le Tampax Veet / Meeting Joe Black

Touché, mais pas coulé, je continue de plus belle à rencontrer du monde. Jean-Claude Dus attitude !

L’élue du jour est A, haut-rhinoise de son état, de passage à Strasbourg pour aller à … Ikea. C’est de notoriété publique, l’échoppe suédoise a l’écrasant monopole du bon gout et de l’innovation. Du coup aucune autre alternative n’est possible. The place to be ! Nan vraiment ! Je ne vois que ce magasin pour faire ces achats ! Des meubles moches et pourris en kit, personne d’autre ne vend ca ! Le déplacement est donc totalement justifié. Ah j’vous jure !

Comme je suis bon prince et que le sens de l’hospitalité est inscrit dans mes gènes je lui propose donc de passer chez moi après ses emplettes de la journée. Malgré mes explications digne du meilleur guide, elle pèche un peu sur la finition n’arrivant pas à trouver l’entrée de la résidence. Le boulet ! Pas grave, j’arrive à sa rencontre, je vais l’intercepter dans la rue. Ah bah si finalement elle a trouvé, j’ai l’air un peu con malgré tout à jouer les grooms.

La première prise de connaissance est comment dire heu … nicotineuse. Berk, elle pue la clope à 100 mètres . Comme la bienséance le suggère je m’abstiens de lui vomir dessus !

La suite est plus conventionnelle, on prend un verre, on papote. Elle examine sous toute les coutures mon appart, fait des remarques, des critiques dont j’ai un peu de mal à cerner si c’est du 1er degré ou de l’ironie subtile. Elle trifouille tout ce qui peut pris en main (sauf ma b…), et ca y va de son jugement sur tout, pourquoi ci pourquoi ca. Mais bordel si cela ne te plait pas mais casse toi, pour te faire gagner du temps je peux même te balancer par le balcon si tu préfères.

Comme je ne me laisse pas faire si facilement j’en profite également pour lui balancer quelques petites piques, le coté peu futé d’avoir mi un pantalon blanc pour arpenter les allées chez Ikea et trimballer des cartons. Hé oui ma grande ton fut’ est sale ! La minute vestimentaire aura tout à l’heure son importance.

On parle, elle trifouille mes cd, elle réfléchi pendant une plombe lequel mettre, on re parle, on s’effleure gentiment.

Elle me propose de la suivre dans un bar gay ou elle a rdv tout à l’heure avec des potes homo. Ok j’ai besoin d’être rassuré, de savoir si je plais mais me faire un mec n’est pas à l’ordre du jour. Mon excès de joie peu débordant lui signifie que pour moi c’est mort et que je vais me morfondre chez moi comme un rat mort une fois son départ.

Face aux questions trop conceptuelles de sa part notament « pour quelle raison vis-tu ? » je commence à gesticuler dans tous les sens, je tape des pieds, ma tête tournicote dans tous les sens jusqu'à fixer l’entre jambe de son pantalon. Me demandez pas pourquoi. Hé oui je suis très souple, mon corps de rêve me permet d’adopter de telles postures sans sourciller et en conservant une grâce naturelle ! Hé là soudain je vois ... oh la jolie marée rouge, sur son pantalon blanc de chez blanc ! Certes ce n’était pas l’Amoco Cadiz entrain de sombrer mais plutôt une frêle chaloupe qui aurait percé son réservoir. Tel un scientifique dans son labo, je lui dois de lui faire partager d'urgence ma grande découverte !

Hé là ! Grand moment de solitude ! Elle empoigne son sac à main et file aux toilettes. Sacrée nana ! ;-) Après toutes ces péripéties A. aura du mal à reprendre une conversation normale, trop confuse, honteuse et gênée. Mon enfant ce n’est pas bien grave. Ne trouvant pas de trou de souris pour se cacher elle décide de lever le voile … périodique !

Allez oust ! File ! De toutes façons c’était mort !

| dimanche 11 novembre 2007 (10:37) | Tinkywinkyviolet | un commentaire | aucun trackback|

Mercedes ML / Meeting Joe Black

La suite … Comme quoi je fais taire mes détracteurs qui pourraient penser que je couche dès le premier soir. Si la miss ne faisait pas de self défense et n’avait pas un passé de karatéka bah heu .. comment dire …

Cette fois la conversation est nettement plus décousue mais malgré tout j’essaie de faire bonne figure. On parle surtout de rien à présent. Néanmoins j’arrive tout de même à lui dire que j’accroche bien avec elle (mouais mouais) et que je suis content de l’avoir revu (re mouais mouais). Comme je ne suis pas venu pour acheter du terrain, allez j’me lance ! Je rapproche ma main des siennes, lui caresse doucement le visage. Pas d’hostilité à mon egard, pas de scandale mais pas de signe de liesse débordante non plus.

On s’échappe, on quitte le bar, on marche jusqu’à ma voiture, on s’embrasse. Chevalier servant dans l’âme je lui propose de la raccompagner jusqu’à chez elle. Séance de big bisous parfumé à la Camel dans ma caisse. Au moment de nous séparer elle me promet qu’on se revoit bientôt. Personnellement quand j’en suis au stade de rouler des pelles à quelqu’un, je ne lui dit pas qu’on se revoit « bientôt » mais plutôt « très vite », « tout de suite », « je te quitte pas ». Tout est question de nuance.

| mardi 30 octobre 2007 (13:59) | Tinkywinkyviolet | aucun commentaire | aucun trackback|

Cruchot et Gerber / Meeting Joe Black

Finalement tout arrive à point nommé puisque M-L et moi arrivons tout de même à nous voir. En l’apercevant j’ai l’agréable surprise de constater qu’elle est bien plus mignonne que sur la photo, datant un peu, qu’elle m’avait montré. Merci la salle de gym !

Les premiers signes extérieurs ne trompent pas, une fille coquette et féminine est en face de moi ! Et ça c’est la classe ! Tout ce que j’aime ! Enfin pas tout justement car sinon ma vie sentimentale serait bien trop facile.

On s’installe autour d’un verre et contre toute attente, tel le lapin Duracell martelant son tambour, ca dure , ca dure ! On parle de tout, de rien, on essaie de mieux se connaître, questions débiles parfois à l’appui. Quelques blancs dans la conversation s’immiscent mais ce n’est pas dérangeant même si j’y vois déjà les signes avant coureur d’une possible déconfiture.

J’ai par moment l’impression d’avoir le clone de L. en face de moi, avec des kilos en moins et de la poitrine en moins aussi ! Sans qu’il se soit passé quoi que ce soit j’ai déjà le sentiment que cela ne collera pas, que mon karma n’est pas bon.

M-L ne fait grand chose de sa vie en ce moment, elle se cherche. Son truc du moment c’est de passer le concours pour entrer en école de gendarmerie, donc elle révise. Sa grande timidité risque de ne pas plaire aux recruteurs, le combat semble perdu d’avance. Mais comme je suis un mec bien je ne lui ai pas fait mention de mon ressenti et ne lui ai pas dit qu’elle allait droit dans le mur. J’ai inconsciemment fait l’association des mots : gendarme +caserne + nana + tentation = infidélité ! CQFD ! Youhoooo ! A proscrire. C’est stupéfiant j’en suis presque déjà à me faire des films alors qu’on est au degré zéro.

3 heures passent, on se quitte, je lui laisse un message fort lui disant que j’aimerais la revoir rapidement. Hé oui je fais ca ! Elle semble emballée. Yes !

| lundi 29 octobre 2007 (13:57) | Tinkywinkyviolet | aucun commentaire | aucun trackback|

Outils Wolf / Meeting Joe Black

C'est pas un pré-rateau mais ça y ressemble. Un simple rencard, pas compliqué à mettre en oeuvre, ne nécessitent pas des ressources énormes : début de soirée, en centre ville. Parfait ! De suite après le boulot, j'y vais, je fonce, je bondis ! Et si c'est nul bah je repars comme je suis venu, la fleur au fusil, sans me dire que j'ai perdu mon temps, fait des bornes inutilement, usé ma caisse, consommé de l'essence et souillé la planète bleue.

Sauf que c'était bien trop simple ! M-L apparemment concoure dans la catégorie "championnat du monde des excuses les plus nazes". Par sms j'apprends qu'un petit rhume de tafiole l'a terrassé, la pauvre a pris froid et n'est pas en forme. Rhooooo ! Meme moi ce genre d'excuse je les fait pas. Une seule fois j'ai reporté car j'avais urgent besoin d'aller consulter suite à des maux de tête qui ne partaient pas. J'étais persuadé d'une mort imminente j'ai fort logiquement fait l'impasse sur la demoiselle.

Excuse pourrie bis : une fois j'ai eu droit à "je dois passer voir machin à l'hôpital qui a eu un accident". Je n'ai plus jamais eu de nouvelles de sa part. A moins que le malade en question soit dans un coma dépassé et que depuis 4 ans elle veille jour et nuit à son chevet dans l'espoir d'un réveil, alors là je peux comprendre qu'un peu de temps à me consacrer lui manque.

Sapristi ! Je viens soudainement de réaliser que j'ai moi aussi déjà sorti ce genre d'excuses moisies, j'en avais même fait un billet. Je ne vaux pas mieux que tout les autres. J'irais dès ce soir me flageller sans ménagement avec la fane d'un cèleri mouillé.

| jeudi 25 octobre 2007 (17:51) | Tinkywinkyviolet | un commentaire | 10439 trackbacks|

Je bats ma coulpe / Meeting Joe Black

Chronique d'un rencard annoncé catastrophique ... mais pas tant que ça.

A force de voir toujours le verre à midi vide, moi et mon pessimisme exacerbé avons faillit tuer dans l'œuf la rencontre de dimanche. La citrouille ne c'est certes pas transformée en carrosse, ce n'était pas non plus la rencontre du siècle, loin de là mais disons que cela c'est plutôt bien passé et qu'à force on s'habitue à ne pas avoir forcement toujours des choses à se raconter. Cela ne dérange pas plus que cela Madame. Donc ouf ! Sauvé ! Meme si moi je trouve ça moyen, étant plutôt enclin au dialogue, à la communication.

Grosso modo cela c'est tout de même de la façon dont je l'avais prévu, la chronologie des évènements a été respectée. On a passé un petite journée sympa à base essentiellement d'eau fraîche, de bisous et de pas grand chose d'autre d'ailleurs car Shakespeare, Churchill et Lennon ont joué les invités surprise de dernière minute. J'ai pas trouvé plus glamour pour vous narrer les faits.

Je suis content de ce qui nous arrive mais j'ai quand même du mal à me lancer, à vouloir prendre des initiatives car je sens qu'il y a un truc qui cloche. Quoi qu'on puisse en dire, le contact ne passe pas tant que ça et j'ai par moment du mal à me reconnaitre en elle, faute de sérieux points communs. Par moment sa vision de la vie me déroute un peu. Même si on va droit dans le mur c'est quand même tellement bon d'arriver à séduire et d'être séduit. Alors ne boudons pas notre plaisir.

Je ne lui ai pas parlé de mon blog, ni de mon un style inimitable, ma verve légendaire…! Trêve de plaisanterie, hormis Jean-Claude, qui lit mon blog ?

| lundi 1 octobre 2007 (16:51) | Tinkywinkyviolet | aucun commentaire | 10019 trackbacks|

Ludivine enfant / Meeting Joe Black

J'ai bien accroché avec une MG, je pense que c'est réciproque, voire même d'avantage encore de son coté. Je ne m'enflamme pas trop, je me demande ou est la faille. Il doit bien y avoir une bizarrerie qui m'échappe, une subtilité que je ne découvrirais que plus tard (trop tard ?).

Rayon ratiches cela vaut son pesant de cacahouètes. J'ose le dire ! Ce n'est pas l'hôpital qui se fout de la charité mais presque. Hé ma grande (car oui elle est grande) faut arrêter d'ouvrir des cannettes avec les quenottes !

Je vais lui proposer qu'on se voit rapidement histoire d'être fixé et de ne pas se faire des films inutilement. En premier lieu l'appeler car un contact de vive voix donne de suite une meilleure perception de la personne en face. Savoir si elle est capable de formuler spontanément de jolies phrases mimi tout plein , teintées d'humour, arborant une touche de culture et d'intéressement par ci par là , le tout sans un accent à couper au couteau. (L'improbable cocktail d'accent wesh-wesh à la sauce campagne profonde figure sur le podium du pire du pire. Rien qu'à y repenser j'en ai encore froid dans le dos. Brrrrrr ! .)

Suspense ! Pourvu que la fille que j'aurais au bout du fil soit la même que celle que j'ai virtuellement imaginé. Je flippe un peu malgré tout, j'ai peur de tomber de haut en entendant les premières paroles d'une nana nunuche, pas très alerte et à l'humour gras. Un injection d'optimisme te ferait le plus grand bien. J'aimerais bien retomber amoureux mais amoureux avec un A, pas une petite amourette à deux balles.

Au pire cela finira au lit !

J'ai en mémoire le cas d'un contact avec qui le dialogue passait super bien à l'écrit (chat + mail). En l'espace d'une demi heure la conversation avait atteint ses limites et on était comme deux cons à se regarder, se demandant qu'est ce qu'on foutait là. Patatra le château de cartes s'est écroulé. Grosse désillusion ce jour là, je me voyais déjà dans ses bras, persuadé que c'était la bonne.

| mardi 25 septembre 2007 (20:02) | Tinkywinkyviolet | un commentaire | aucun trackback|

Chien voilà du boudin ! / Meeting Joe Black

Chaque expérience, chaque rencontre, chaque mise en situation est en quelque sorte unique et peu importe l’issue de celle ci, qu’elle soit bénéfique ou au contraire un vrai fiasco au final l’être humain en sors grandi, ayant réussi à étoffer son univers.

Bon ok cela ne veut pas dire grand chose, pourtant j’en ai chié pour pondre cette phrase. Alors une peu de reconnaissance, de compassion. Cette introduction philosophique digne de Platon a pour seul but de me suggérer de ne jamais acheter/adopter de chien.

Une fraiche connaissance internet, M. me propose de passer chez elle histoire de papoter. Si si c’est vrai ! Pas de blague, pas de sous entendu. Même moi j’y ai réfléchi à deux fois, cherchant le truc qui clochait, la relative facilité d’être invité chez une inconnue me paraissait un peu déconcertante. Une fois la crise de paranoïa aigue passée je débarque dans son coin. Elle me fait un radio guidage par téléphone, et m’intercepte dans la rue en pleine nuit avec son chien… un terre-neuve (600kg , 3m au garrot)

M. m’avait prévenu que son appart ressemble un peu à Beyrouth car elle est en pleine phase de déménagement. Je ne sourcille guère, je comprends, on est tous passé par là, les cartons ca me connaît. Et puis à présent que j’ai mon brevet d’état pour visiter des apparts crado plus rien ne me fait peur.

En, réalité l’excuse du déménagement n’est qu’une sombre couverture afin de masquer un bordel sans nom dans son grand appart. Je n’ai pas eu droit à la visite complète mais la cuisine/salon était déjà un morceau de choix ! Qu’il y ai le Bronx n’est en somme pas trop dérangeant mais par contre qu’il y ai des poils de clebs partout au sol et que le carrelage soit crade ca le fait moyennement. Si ma mère voit ca c’est l’arrêt cardiaque dans la foulée. Défibrillateur de rigueur à garder à portée de main. Monsieur Propre n’a pas essayé de prendre possession de mon corps. J’ai simplement inspiré longuement et j’ai fait abstraction des éléments environnants.

Un chien, de la taille d’un demi poney, qui se vautre partout, qui bave, n’est pas vraiment l’idéal pour l’équilibre de mon karma. Pour compliquer encore un peu la chose, dans le salon y’avait aussi un lapin (en cage). Le lapin c’est bien, mais heu disons pour rester poli qu’il sentait un peu le … lapin…mort ! Le fin du fin, au moment de nous quitter miss a sorti son ours des cavernes pour le petit pissou du soir (et plus si affinités). L’endroit idéal pour la douche dorée ne pouvait être autre que la pelouse d’un parc de jeu pour enfants, alors qu’il y a un terrain vague à 100m ! Y’a des trucs qui m’échappent.

| dimanche 9 septembre 2007 (13:54) | Tinkywinkyviolet | aucun commentaire | 3401 trackbacks|

Crédit Lyonnais : le pouvoir de dire non / Meeting Joe Black

Je ne suis pas un mec facile ! Je ne suis pas un mec facile ! La preuve : J'avais un plan avec une nana tout cuit, prêt à consommer. Ze plan sans accroc, clé en main, tout droit voué à finir au plumard dans des positions peu académiques. 21h30, place Broglie. J'y serais ! Allez roulez jeunesse ! Mais après une rapide séance de réflexion intense je me ravise. Je l'appelle dans la foulée et prétexte d'être un peu patraque, barbouillé (1) et que je préférerais qu'on remette notre rendez vous après ses vacances.

Mais mais il est fou ce type me direz vous. Annuler un plan cul pour sucre cela ne se fait pas ! Y'a des règles, un protocole à respecter! C'est aussi ce que je me suis dit sur le moment mais finalement le bon sens et la voix de la raison ont triomphé. Un peu de jugeote, une douche froide afin de refréner mes ardeurs et essayer de contrôler mon afflux sanguin m'ont permis d'y voir plus clair. J'en rajoute, la douche froide n'était pas au programme.

Mais pourquoi tant de haine ? Du calme ça arrive ! Je m'explique !

Commençons par les cotés positifs de la fille en question, cela va être vite expédié, il n'y en a pas des tas !

- elle dispose d'un potentiel sexuel plus qu'intéressant -> possibilité de réaliser les fantasmes n° 214 à n° 219 !
- elle semble sincère et aborde tous sujets de manière très détachée, presque naïvement.

Voilà ! Je crois qu'on a fait le tour, rien d'autre ne me vient à l'esprit

A présent les réjouissances, les points qui fâchent :
- elle est équipée en série d'un QI de loutre. Je sais c'est pas sympa ça …pour les loutres.
- sa situation sociale est désastreuse ( loge dans un foyer, boulot à temps partiel payé que dalle, 2 gosses dont elle n'a heureusement pour eu pas la garde). Cosette à coté fait figure de nantie !
- les chiens ne font pas des chats. Elle fréquente un mec en dilettante tout aussi futé qu'elle et qui selon ses dires à parfois des accès de colère. Cerise sur le gâteau ce triste sire a déjà fait un séjour en psychiatrie !

(1) Je n'ai pas utilisé ce mot, elle ne l'aurait pas compris

| jeudi 9 août 2007 (17:33) | Tinkywinkyviolet | aucun commentaire | 10046 trackbacks|

Solcarlus c'tun gros dégueulasse / Meeting Joe Black

« Je ne peux pas te faire venir chez moi parce que ce n'est pas rangé ». De telles paroles venant de la bouche d'une femme m'ont tout de suite parues disproportionnées et fortement sujet à exagération. Ah je connais ces oiseaux, on ne me la fait pas. Il faut décoder de la manière suivante : il reste simplement quelques affaires à ranger de ci de là et un simple petit coup de plumeau à passer. Oh les files oh les filles toujours cette tendance à en rajouter. Freud expliquerait cela par le "syndrome de la maitresse de maison" qui considère que son nid douillet totalement est impraticable tant que la ménage n'a pas été fait à grande eau, du sol au plafond et que tout ne brille pas à des kilomètres.

Comme je suis pas un mec chiant, avenant et tout et tout j’ai dit à C. que je ferais abstraction du prétendu foutoir et que je me fermerais les yeux sur tout ce qu'il pourrait y avoir de compromettant. On arrive chez elle, tadaaaa , un grand F5 en location au dernier étage d’une maison de maitre. Wow ! Ca se présente bien ! Ca sent le bluff à plein nez ! Fin joueur de poker que je suis je relance de 30 pour voir le bronx ! On entre ..... Ah suspense ....

La première impression qui s'offre à mes yeux est un long couloir certes un peu encombré par des cartons et quelques paires de pompes. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. On m'aurait menti ? Comme je suis un mec d'un raffinement extrême et que j'ai suivi à la lettre les recommandations de la baronne Nadine de Rothschild, la priorité number one chose est … d'aller pisser ! Donc je file aux toilettes (logique me direz-vous). Pas la peine de demander à mon hôte ou se trouve la sacro-sainte pièce car d'un coup d'œil circulaire j'avais de suite deviné l'emplacement des gogues, la porte étant largement entrebâillée laissant apparaitre la cuvette ! Hum Hum ! So glamour !

Première constatation en rentrant dans les chiottes, au fond de la cuvette trône fierement une serviette hygiénique. Déjà ca la fout mal ! A mes pieds un vieil emballage plastique de papier toilette fait office de réceptacle pour rouleaux de pcul, à vue de nez il doit bien en avoir 5 ou 6. Putain ca craint ! L'achat d'une bête poubelle aurait tout bonnement fait l'affaire et contribué à rendre le lieu plus accueillant.

Je continue la visite, je vais me laver les mains (hé oui la bonne éducation souvenez-vous en !) donc direction la salle de bain, copie conforme de la pièce visitée précédemment. Y'a du bordel un peu partout jonché au sol, des cheveux et des poils dans le lavabo. Yeah rock'n roll ! A ce moment là je ne me fait plus aucune illusion sur l'état des prochaines pièces. C'est un F5 rappelez vous, donc y'a encore du potentiel et de nombreuses surprises au rendez-vous.

La cuisine qui est normalement une pièce à vivre et qui parait-il regorge de féminité n'est guère mieux lotie. La vaisselle n'est bien évidement pas faite, la table n'est même pas débarrassée. Un sachet poubelle à ciel ouvert traine à même le sol. Bonjour l'hygiène ! Attitude quelque peu incompressible du fait que la vraie poubelle plastique est totalement vide. C. m'avouera par la suite que c'est par flemme d'ouvrir la poubelle qu'elle procède de la sorte. Allo le 15 ?

Suite de la ‘visite’ : une première pièce (P1), que j'appellerais "pièce fourre-tout". Rien de bien choquant, chaque maison/appart dispose d'un endroit ou s'amoncelle en vrac meubles, cartons, bric à brac divers et varié, vieux vêtements .... Du coup rien à dire.

(P2) : pièce qui ressemble à rien, vaguement meublé, de la terre sur le sol rappelle les vestiges d'une plante verte qui a du se casser la gueule. Je ne m'attarde pas, d'ailleurs des tas de détails croustillants on du m'echapper. Je ne suis pas venu pour jouer les agents immobiliers mais bel et bien pour ....heu ....

(P3) : le bureau : ah bah ca c'est du bureau avec un grand B. Amis des fouilles archéologiques vous allez vous régaler. Une montagne de papier, de classeurs, de dossiers s'amassent sur un grand bureau. Un instant je me suis cru dans un album de Gaston Lagaffe avec son fameux courrier en retard. Là pareil, je ne suis pas entré dans la pièce, j'ai observé de loin. Malgré tout je suis admiratif si la miss arrive à s'y retrouver dans un pareil merdier. On dirait qu'une bombe a explosé et a disséminé des milliers de feuilles de part et d'autre. Etre à son compte avoir des contraintes fortes et de la paperasserie administrative n'excuse pas tout. Bien au contraire.

(P4) : le salon est une annexe du bureau, le trop plein de feuilles de la pièce précédente se retrouve ici.

(P5) : enfin la chambre .... bah oui c'est quand même un peu la piece qui nous intéressait le plus ! Le lit n'est bien évidement pas fait, pourtant y'a juste une pov' couette merdique à réajuster, cela ne prends pas 107 ans. L'armoire et les tiroirs des placards sont ouverts, bienvenue aux mites, faites comme chez vous. Les vêtements propres (?) sont entassés dans des caissettes pliables en plastique. Des objets totalement improbables trainent à même le sol.

C'est là qu'on voit les grands champions et toute la puissance du mental qui les caractérisent : faire abstraction et ne pas se détourner de l'idée initiale malgré l'évolution en terrain hostile.

| lundi 23 juillet 2007 (17:28) | Tinkywinkyviolet | 2 commentaires | 10621 trackbacks|

Y'a du mieux / Meeting Joe Black

Petit "feedback" sur ma "date" de hier soir avec R. (C'te classe internationale de placer des mots anglais à tire larigot, ô JCVD mon père spirituel !)

Sans tomber dans un excès de joie je serais tenté de dire que c'était plutôt pas mal. Une bonne discut' adulte sans grands temps morts mais malheureusement sans le petit grain de folie que j'affectionne tant. Du coup j'ai sorti la panoplie n° 8 du mec d'humeur sérieuse, calme et posée. Pas de grandes envolées lyriques à mettre à mon actif.

Au moment de se séparer j'en ai habilement fait des tonnes en lui signifiant de manière explicite que j'aimerais bien la revoir. Sentiments apriori partagés. A présent j'attends qu'elle se manifeste afin de pouvoir jauger son état de motivation. Oh oh oh jolie poupée ne tarde pas car la patience n'est pas mon point fort et je ne suis pas friand des histoires compliquées qui mettent des mois à se décanter. Si tu pouvais m'appeler ce soir j'en serais ravi.

| mercredi 11 juillet 2007 (18:33) | Tinkywinkyviolet | aucun commentaire | aucun trackback|

Seul au monde / Meeting Joe Black

Des fois j’me dis que je tends le bâton pour me faire battre et qu’au final c’est bien fait pour ma pomme.

J’avais rendez-vous au domicile d’un contact meetic. Vi vi ! Parfaitement à son domicile, même pas dans un endroit neutre, entouré de monde, style un bar, un parc, un lavomatique … Pour une première entrevue je ne suis pas sur qu’inviter chez soi le charmant inconnu que je suis sois la meilleure des choses.

Ne reculant devant aucune proposition, je me suis dit chic alors ! Je vais y aller ! Sur un malentendu cela peut peut-être marcher. Gros balourd détecté ! J’étais quand même un peu sceptique sur les chances de réussite de ma petite entreprise. Le pédigré de la fille n’est pas piqué des hannetons (l’expression de merde !). La première impression qu’elle avait pu me laisser lors de notre bref échange téléphonique n’est pas des plus reluisante.

N’écoutant que mon courage, malgré tout je me lance ! J’arrive ! je cours, je bondis ! Je sonne, elle m’ouvre. Rapide coup d’œil circulaire afin de déjouer une éventuelle embuscade, un traquenard sournois élaboré avec soin. Mais rien de cela ! Pas de ninja caché sous le lit. J’ai déjoué le kidnapping visant à me piquer un rein, une cornée…

Ouf je respire ! Elle me propose un choix pléthorique de boissons : un café, du sirop d’abricot ou soyons fou un verre d’eau du robinet ! Mazette ! Quelle opulence. Apres avoir longuement hésité je choisis le café en espérant qu’elle n’ai pas additionné en douce du GHB.

On essaie de discuter et là c’est le drame, certes ultra prévisible. On a quasiment rien à se dire. Aucun point communs, même pas musicaux. C’est pathétique ! C’est une pauvre fille en fait, je ne l’accable pas. Actuellement elle galère pour retrouver du boulot dans le secrétariat. Tu m’étonnes ! Bonjour la tête des entretiens ça doit être folklo. Les recruteurs doivent bien se marrer ou alors au contraire se dire qu’il faut débloquer d’urgence des budgets pour le social. J’ai presque envie de lui demander son CV et sa lettre de motiv’ afin de vérifier qu’il n’y a pas de fautes et que la mise en page est conforme aux standards actuels. Mais je m’abstiens.

Comme je sens que de toute manière c’est mort de chez mort je lui caresse furtivement la jambe, lui dit que j’aimerais l’embrasser. Elle refuse. Me voilà fixé. Adieu veau, vache, cochon, couvée, plan cul d’un soir… Je m’excuse platement , cherchant un peu mes mots. On continue tant bien que mal à discuter. Malgré mes avirons je rame je rame ! Pour passer le temps je lui dépanne son ordi, reconfigure la carte son et la web cam. Hé oui je suis un amour !

Ma principale distraction de la soirée aura été de regarder l’heure de la free box, son tapis orange et de temps en temps sa poitrine.

C’était nul mais je ne peux m’en prendre qu’à moi même. Inutile de blâmer qui que ce soit. Au final j’suis presque heureux qu’il ne se soit rien passé, j’aurais culpabilisé d’avoir exploité la faiblesse humaine. Je ne suis pas comme ça. Machiavel sors de ce corps !

| vendredi 29 juin 2007 (17:22) | Tinkywinkyviolet | aucun commentaire | aucun trackback|

Bac Philo 2007 : expliquez la bravitude ® / Meeting Joe Black

L'art d'occuper sa soirée et de ne pas avoir la sensation d'être un "no life" :

21h : rdv avec D., MG de son état. Je prends l'initiative d'aller aux Frères Berthom. Elle ne connaissait pas l'endroit , au moins j'aurais contribué à développer sa culture strasbourgeoise. Les surprises ne vont pas s'arrêter là. La miss est en quasi extase devant tout et n'importe quoi : la déco, la coupe de cheveux de certains serveurs, la mise en page de la carte, le nom des bières, même un simple verre à bière avec un troll serigraphié lui procure presque un orgasme .... On aurait dis une poule devant une brosse à dents. La conversation est laborieuse et sans grande originalité, on fait avec les moyens du bord, on essaie tant bien que mal de faire connaissance. Souquez ferme moussaillons ! Cela dit je n'en fait pas des tonnes, minimum syndical sentant bien que c'est râpé d'avance.

22h15 Tadaaaaa ! Coup de tonnerre ! Son portable sonne. Une de ses amies est au bord de la crise de nerfs, petage de plomb imminent. Le pourquoi du comment : elle s'est copieusement engueulée avec son futur mari ( J -15 !), se sont balancés des trucs au visage et elle menace de tout annuler ! Au revoir le mariage ! Rien que ça ! Donc départ en catastrophe de ma super cop’s Diane afin d'aller consoler/raisonner sa bonne amie. Cela dit elle souhaite qu'on se revoit et que l'on remette cela. Honnêtement je n'y crois pas une seconde. On ne me la fait pas !

22h30 En regagnant ma voiture, je croise E. avec ses turbulents/gogols/immatures (rayez la mention inutile) de cousins + copine + ami. Elle me propose de les accompagner afin de prendre un verre. Comme il était encore tôt, j'accepte. J'ai du mal à contenir ma joie débordante ! On opte pour les Aviateurs. Bar ô combien merveilleux dont le concept m'échappe quelque peu. Peu de places assises, blindé de monde, zic' correcte mais sans grande originalité, grand choix de boissons. Avouons-le y'a du bogoss et de la salope tatouée. Promiscuité aidante y'a irréfutablement possibilité de lier connaissance et de ne pas finir la nuit tout(e) seul(le). On se rassure comme on peut.

00h30 : Halte au feu ! Fin des hostilités, on s'en va ! Trop de monde, des talents de contorsionniste sont requis pour pouvoir s'échapper vers la sortie.

| samedi 24 mars 2007 (22:40) | Tinkywinkyviolet | 6 commentaires | 11414 trackbacks|