L'art d'occuper sa soirée et de ne pas avoir la sensation d'être un "no life" :

21h : rdv avec D., MG de son état. Je prends l'initiative d'aller aux Frères Berthom. Elle ne connaissait pas l'endroit , au moins j'aurais contribué à développer sa culture strasbourgeoise. Les surprises ne vont pas s'arrêter là. La miss est en quasi extase devant tout et n'importe quoi : la déco, la coupe de cheveux de certains serveurs, la mise en page de la carte, le nom des bières, même un simple verre à bière avec un troll serigraphié lui procure presque un orgasme .... On aurait dis une poule devant une brosse à dents. La conversation est laborieuse et sans grande originalité, on fait avec les moyens du bord, on essaie tant bien que mal de faire connaissance. Souquez ferme moussaillons ! Cela dit je n'en fait pas des tonnes, minimum syndical sentant bien que c'est râpé d'avance.

22h15 Tadaaaaa ! Coup de tonnerre ! Son portable sonne. Une de ses amies est au bord de la crise de nerfs, petage de plomb imminent. Le pourquoi du comment : elle s'est copieusement engueulée avec son futur mari ( J -15 !), se sont balancés des trucs au visage et elle menace de tout annuler ! Au revoir le mariage ! Rien que ça ! Donc départ en catastrophe de ma super cop’s Diane afin d'aller consoler/raisonner sa bonne amie. Cela dit elle souhaite qu'on se revoit et que l'on remette cela. Honnêtement je n'y crois pas une seconde. On ne me la fait pas !

22h30 En regagnant ma voiture, je croise E. avec ses turbulents/gogols/immatures (rayez la mention inutile) de cousins + copine + ami. Elle me propose de les accompagner afin de prendre un verre. Comme il était encore tôt, j'accepte. J'ai du mal à contenir ma joie débordante ! On opte pour les Aviateurs. Bar ô combien merveilleux dont le concept m'échappe quelque peu. Peu de places assises, blindé de monde, zic' correcte mais sans grande originalité, grand choix de boissons. Avouons-le y'a du bogoss et de la salope tatouée. Promiscuité aidante y'a irréfutablement possibilité de lier connaissance et de ne pas finir la nuit tout(e) seul(le). On se rassure comme on peut.

00h30 : Halte au feu ! Fin des hostilités, on s'en va ! Trop de monde, des talents de contorsionniste sont requis pour pouvoir s'échapper vers la sortie.