Mon coté cyclothymique dans toute sa splendeur. Autant lors de mon déplacement à Paris j'avais la tête carrément ailleurs, soucieux de rien, limite m'enfoutiste, ne cogitant sur pas grand chose et profitant de la vie telle qu'elle se présente. Mais là, samedi gros coup de blues, je réfléchis, je pense, j'échafaude des minis plans de carrière et je me dois d'avouer que pour l'instant le déroulement n'a pas été optimal et que j'ai quelques gros loupés à mon actif.

Je vadrouille dans l'appart, je m'ennuie pourtant sans raison valable. J'ai envie de bouger, de parler, de communiquer d'échanger. Il faut que cela sorte, que je m'exprime, j'ai envie de voir du monde. Non pas pour une séance de psy ni pour mettre sur le tapis mes pseudos soucis mais simplement histoire de m'évader. Je vais m’acheter un clébard, histoire de tromper ma solitude. Je l’appellerais Dulo. Ainsi quand j’irais le promener je pourrais me targuer de sortir Dulo !

Ce sera chose faite, A. m'appelle comme convenu et on décide d'aller prendre un verre à la Lanterne. Apres avoir bravé les bouchons en essayant malgré tout de rester zen et après avoir débusqué tant bien que mal une place de parking j'ai amplement mérité ma bière. Un serveur shooté, tatoué et surtout lourdingue vient régulièrement nous demander si tout se passe bien. On papote, mais l'état d'esprit est assez différent cette fois ci, du moins c'est ce que je ressens. L'euphorie n'est plus la même, même si la finalité si ! (ca fait beaucoup de même et de si dans une seule phrase)